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HISTORIE
Histoire
À la fin du XIXème siècle, de nombreux Parisiens acquièrent une résidence secondaire en Normandie et plus particulièrement dans la ville d’Étretat.
En 1905, l'actrice comique française Madame Thébault ne déroge pas à la mode mais fait un choix plus original que le centre-ville : elle fait construire une villa au sommet de l’inquiétante Falaise d'Amont, lieu battu par les vents empreint de mystère et de romantisme. Elle la baptise « La Roxelane », d’après le rôle de la légendaire
épouse du sultan Soliman le Magnifique, qu’elle a joué au théâtre. Inspirée par la beauté du lieu tant apprécié par les peintres impressionnistes (de Claude Monet à Jean-Baptiste Camille Corot), elle décide également de cultiver un jardin, le premier à offrir une vue aussi splendide sur l’Aiguille creuse et la Manche en contrebas.
Madame Thébault et « La Roxelane »
Le concept des Jardins est réinventé
@Claudia Gaupp
Un espace de création à ciel ouvert
La collaboration avec les artistes est au cœur de l'identité des Jardins d'Étretat. Depuis leur ouverture, ils ont été le lieu d'accueil pour les œuvres de plus de 50 artistes, proposant des expositions, des résidences artistiques, des performances et des interventions. Ces événements ont permis de tisser un riche réseau de connexions entre les créateurs, les Jardins en tant qu'écosystème vivant, les communautés locales et les visiteurs venant des quatre coins du globe.
La mission des Jardins d'Étretat s'inscrit dans une démarche dynamique visant à promouvoir le développement artistique et culturel de la Normandie. Elle stimule la créativité, encourage les échanges interdisciplinaires et crée des synergies entre les différents acteurs. En établissant des liens entre organisations locales et des spécialistes de diverses disciplines, y compris des artistes, des jardiniers, des chercheurs, les Jardins d'Étretat deviennent ainsi un lieu de dialogue complexe.
@Matteo Carassale