18
Décembre

Vieux remèdes de grand-mère éprouvés contre les états suicidaires et dépressifs

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Le nombre de suicides a commencé à régresser petit à petit en France comme dans la plupart des pays développés du monde. Malgré cela, l’Observatoire national du suicide a rendu publiques dernièrement ses tristes statistiques qui font état de 24 suicides par jour en France, soit un suicide toutes les heures. Sans compter les états dépressifs. À titre d’exemple, dans le nord de la Normandie à Étretat, on dénombre plusieurs suicides par mois.

Les falaises normandes d’Étretat, véritable bijou, attirent chaque année par leur beauté incomparable de très nombreux touristes venus du monde entier. Mais outre ces touristes enthousiastes, le lieu attire aussi malheureusement des personnes aux penchants suicidaires, désireuses de mettre fin à leurs jours dans ce cadre hors du commun. Un paradoxe que l’on retrouve aux quatre coins du monde : qu’il s’agisse de la cascade de Kjosfossen en Norvège, de la forêt Aokigahara au Japon ou des Gorges du Verdon en France et de bien d’autres lieux encore. Si les causes qui poussent au suicide sont multiples, nous souhaitons porter ici une attention toute particulière au risque plus élevé d’états dépressifs, notamment la dépression clinique, chez les citadins, qui passent peu de temps en pleine nature.

Des scientifiques de l’université de Stanford en Californie, parmi lesquels on compte des biologistes, psychologues et experts environnementaux, se sont livrés à toute une série d’expérimentations. Les participants à l’étude se sont promenés durant 1h30 en plein air, en pleine nature. Il a été observé un réel apaisement du système nerveux et une réduction significative des pensées autodestructrices. Dans le même temps, chez les personnes qui s’étaient promenées 1h30 en ville (en zone urbaine), rien de tel n’a été observé : les personnes étaient tendues et envahies par des pensées autodestructrices, des symptômes dépressifs aigus ont été notés. Cette série d’expérimentations a mis en évidence les interconnexions directes qui existent entre l’homme et la nature et qui forment un tout indissociable.

Des scientifiques de l’université du Michigan ont étudié l’influence des jardins sur l’état psychique de l’être humain et ont mis en évidence le fait que la vision répétée de beaux paysages produit des effets apaisants et améliore nos capacités cognitives. Leurs expérimentations ont démontré qu’après une promenade au milieu de paysages spectaculaires, les résultats aux tests des participants à l’étude dépassaient de près de 20% ceux des personnes qui s’étaient promenées dans des zones urbaines avant les tests. Les tailles artistiques des végétaux dans les jardins invitent à la rêverie et stimulent l’imaginaire, la créativité, ce qui a des effets apaisants sur le système nerveux central de l’être humain et chasse toutes pensées dépressives.

Il ressort de tout ceci que les jardins regorgeant de végétaux joliment taillés et aux formes inhabituelles contribuent à l’éveil de nos sens primaires, tout en incarnant une certaine cohérence du monde. Ils ont des effets bénéfiques sur nos facultés de communication, stimulent notre créativité et facilitent l’adaptation sociale. On peut y voir une méthode innovante pour le traitement des dépressions et la prévention des comportements suicidaires, très efficace en psychothérapie, en complément de la pharmacocinétique existante standard.

Les psychothérapeutes notent par ailleurs que les enfants sont, par nature, moins sujets aux dépressions et pensées suicidaires du fait d’un degré élevé d’émotions positives. On déplore malheureusement une augmentation des taux de suicides et dépressions chez les enfants en lien avec le développement de l’urbanisation et le stress que provoque la ville. Habiter en zone urbaine et y élever des enfants influe de manière négative sur le psychisme de l’enfant. Des expérimentations cliniques montrent que l’imaginaire des enfants qui passent plus de temps dans les parcs et jardins où l’on trouve des végétaux aux formes inhabituelles, et plus précisément présentant des formes féériques et néo-futuristes, sont davantage sensibles à la beauté, à la lumière, à la symétrie et à l’harmonie dans la nature et que leur imaginaire est davantage stimulé. Tout ceci a des effets apaisants et stimule le taux d’endorphines (dites « hormones du bonheur »).

Les Jardins d’Étretat, soucieux de ce constat, ont décidé de conduire une étude sur les influences des végétaux aux formes inhabituelles sur l’état psychologique de l’être humain. Conclusions de l’étude : ces plantes ont un effet antidépresseur et chassent toutes pensées autodestructrices.

Les Jardins d’Étretat sont un écrin de verdure au sommet des falaises abruptes exposées au vent de la côte normande. Le jardin a été conçu dans un style néo-futuriste (des végétaux taillés présentant des formes féériques). L’un des principes de base du néo-futurisme repose sur le croisement fécond de l’art, de techniques d’avant-garde et de valeurs morales aux fins d’améliorer la qualité de vie et d’apporter à l’homme un apaisement dans l’espace (par ses hauts pouvoirs relaxants).

Les Jardins d’Étretat consistent en des compositions harmonieuses de végétaux taillés. Point d’angles pointus ni de lignes agressives et tourmentées dans les tailles : le visiteur peut se laisser aller à la méditation. Le choix de plantes qui restent vertes au fil des saisons n’a pas été opéré de façon arbitraire. Le vert monochrome et persistant instille un sentiment de stabilité, il contribue à dissiper les émotions négatives. Il est associé au printemps et à la jeunesse, même en plein cœur de l’hiver et soigne, apaise le système nerveux.

Les formes de la végétation dans ce jardin révèlent la créativité de l’être humain poussé dans les fins fonds de son imaginaire. Les Jardins d’Étretat sont constitués principalement de végétaux qui symbolisent les paysages et la nature normande sous ses différents aspects : spirales marines dessinées dans des buissons s’entrelaçant délicatement, vagues de la Manche et autres formes fantasmagoriques créées par la main de l’homme à partir de plantes vivantes. Les promenades sur les sentiers dégagés au tapissement léger aident à évacuer tout stress.

Les Jardins d’Étretat ne revendiquent pas de courant stylistique bien déterminé. Ils se définissent plutôt comme un terrain expérimental qui vise à créer un nouveau style de jardin du futur, aux influences néo-futuristes, à partir de formes courbes et harmonieuses sans commencement ni fin symbolisant l’éternité. Le néo-futurisme s’est considérablement développé ces derniers temps dans le bâtiment, l’architecture ou encore la mode et relativement récemment, ce style a fait son apparition dans l’art paysagiste où Les Jardins d’Étretat font figure de père fondateur et de pionnier. Les psychologues notent que les gens apprécient les concepts véhiculés par le néo-futurisme et ses lignes. Les formes futuristes singulières et déliées ont un effet relaxant. Ici priment monochromie et minimalisme.

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